La SAQ s’apprête à serrer la vis en ce qui concerne les produits issus des distilleries du Québec. La société d'État compte retirer progressivement de ses tablettes de nombreux spiritueux - environ une centaine - qui ne se vendent pas.
Au micro de Paul Arcand, Pascale Vaillancourt, copropriétaire de la distillerie Ubald dans Portneuf discute des impacts de cette décision sur les producteurs locaux et souligne les défis posés par des lois caduques qui limitent les points de vente pour les distilleries.
«Le problème de fond, c'est qu'on peut seulement vendre à la SAQ. Si on ne vend pas à la SAQ, on peut seulement vendre sur place et c'est tout. On s'entend qu'on a un enjeu ici, on est pris avec une réglementation et des lois désuètes qui datent des années 30. Si on ouvrait un peu, si on travaillait à faire en sorte de changer, réviser ces lois-là, on aurait peut-être d'autres solutions et on pourait être créatif et vendre aux cavistes, aux épiceries, en ligne...»