Le chaos règne dans le monde du taxi au Québec, selon des représentants de l'Industrie.
En entretien au micro de Paul Arcand, lundi matin, le directeur général de Taxi Coop, Jean Fortier, dit constater une augmentation du nombre de chauffeurs qui opèrent sous plus d'une enseigne traditionnelle ou qui offrent leur service sur la plateforme Uber.
Ils déplorent l'adoption en 2019 de la loi 17 qui a aboli le système de permis et assouplit certaines règles dans leur industrie.
«C'est effrayant, lance-t-il. Le gouvernement a donné des permis autorisés à peu près à tout le monde. Cela a inondé le marché à Montréal. Effectivement, c'est très compliqué et malheureux pour ceux qui sont dans l'industrie depuis plusieurs années. La tarte n'est plus assez grande pour le nombre de véhicules.»
Notons que le président de l’Association des taxis des régions du Québec, Serge Lebreux, a affirmé que de plus en plus de taxis n’ont aucune bannière.
Ces véhicules seraient conduits par des personnes qui se procurent facilement une attestation de transport rémunéré à la SAAQ.
Les deux hommes déplorent cette suroffre et tiennent la loi 17 responsable de ces dérives.