Christian Page

Dans l'univers de l'étrange, de l'occulte et du mysticisme, le IIIe Reich tient une place de choix. À en croire une certaine littérature, le parti lui-même serait né dans une mouvance ésotérique. On raconte aussi que plusieurs hauts dirigeants du Reich ― dont Hitler, Hess et Himmler ― étaient membres d'une société secrète, la Société du Vril. Cette confrérie aurait aménagé une base secrète sous les glaces de l'Antarctique où, après la guerre, le Führer et une poignée de vilains auraient trouvé refuge... parce que, dans cette version «alternative», Hitler ne s'est pas suicidé au bunker, à Berlin. D'où viennent ces rumeurs ? Cachent-elles un fond de vérité ?  

Au début des années 1990, dans la banlieue d'Athènes (Grèce), les corps de deux jeunes femmes sont retrouvés. Elles ont été séquestrées, torturées et violées avant d'être assassinées. Au début, les enquêteurs de la police croient avoir affaire à un tueur en série, mais ils ont tort. Puis, en décembre 1993, un jeune homme se présente dans un poste de quartier ; il a beaucoup de choses à dire sur ces meurtres. Ces révélations vont mettre les enquêteurs sur la piste d'une secte satanique œuvrant dans la capitale hellénique. Cette affaire va choquer la Grèce et le reste du monde.   

Les militaires ― principalement ceux de l'armée de l'air américaine ― ont un long passif avec le phénomène des OVNIS. Ces dernières années, on a d'ailleurs vu se multiplier des «sonneurs d'alerte» qui, utilisant toutes les tribunes, ont accusé les forces armées de dissimuler de l'information sur de possibles visites extraterrestres. À les en croire, au fil des ans, les militaires auraient récupéré de nombreux engins d'origine extraterrestre et leurs passagers. Ces «prises» auraient été transférées vers des sites ultra top secret. Est-ce possible ? Et si la vérité était tout autre. Et si la croyance aux OVNIS avait plutôt été exploitée par les forces armées pour dissimuler des «secrets défense» ? À ce jeu de la dissimulation, qui a trompé qui ? Au nom de la vérité, désinformation rime parfois avec dissimulation.  

À l'automne 2001, sur île d’Anglesey, au Pays de Galles, Mabel Leyshon est assassinée dans d'horribles circonstances. Son agresseur l'a poignardée à maintes reprises avant de lui arracher le cœur et de boire son sang. La vieille dame de 90 ans a apparemment été victime d'un... vampire. L'enquête de la police va bientôt cibler un adolescent de 17 ans : Matthew Hardman. Il vit dans un monde alternatif peuplé de vampires et de ténèbres. En assassinant la nonagénaire, l'adolescent espérait réaliser l'ultime rêve de l'humanité : devenir immortel.   

Depuis l'avènement du mouvement spirite, au XIXe siècle, l'idée d'une possible communication avec l'au-delà est devenue une véritable «ruée vers l'âme». À l'époque, ce genre de communication n'était apparemment envisageable que par le biais des médiums... et les planchettes «Ouija». Puis, l'arrivée de nouvelles technologies dans l'univers de l'audio et de la vidéo a repoussé les limites de cette quête. Ces nouveaux supports «high tech» ont vite été mis à contribution pour ouvrir un canal avec l'au-delà. Cette version 2.0 du spiritisme à l'ère de l'informatique a été baptisée «trans-communication Instrumentale» ou TCI. Ces enregistrements vidéo et audio sont-ils la preuve de l'existence d'une vie après la vie ?   

En 1986, la police d'Oklahoma City est appelée à enquêter sur un double homicide survenu dans le quartier nord-est de la ville. Dans la chambre principale d'un jumelé de la 115e rue gisent les corps de Vonda et Paul Bellofatto, un couple sans histoire. Ils ont été abattus durant leur sommeil dans ce qui a toutes les apparences d'un cambriolage qui a mal tourné. Le seul survivant est le fils adolescent de Vonda, Sean. Il était apparemment absent au moment des meurtres. Apparemment... L'enquête va bientôt révéler un adolescent perturbé et adepte des sciences occultes et de satanisme. Dans son fou projet d'éradiquer le christianisme, Sean a décidé de transgresser le Premier commandement : «Tu ne tueras point»...