La Ligue nationale compte son nombre de bons, de très bons et d’excellents joueurs. Et il y a aussi ceux qui sont au-dessus du lot.
Dans le contexte du Match des étoiles du circuit, Maxim Lapierre, de La Poche Bleue, quantifie parfaitement au micro de Mario Langlois ce qui place un infime nombre de vedettes dans une catégorie d’exception.
Et, très souvent, ces joueurs sont les capitaines de leurs équipes. Les leaders.
«Que ça aille bien ou que ça aille mal, ces gars-là ne sont jamais contents. C’est toujours pas assez et ils pensent toujours qu’ils peuvent être meilleurs.»
«Tu remportes un match où ils ont deux buts et deux passes, tu gagnes 5-4, et ils rentrent dans le vestiaire et ils disent : «C’est inacceptable la manière dont on a joué défensivement.» C’est pour ça qu’ils sont aussi bons et c’est pour ça qu’ils sont payés les salaires qu’ils sont payés.»
Pour illustrer son propos, Lapierre se souvient de son arrivée à Pittsburgh.
«Ça m’a pris deux heures pour comprendre que Sidney Crosby était le meilleur joueur au monde. Il manquait un lancer durant la pratique, et après, il en prenait 500 de la même place après l’entraînement pour être sûr de ne plus jamais le manquer.
«Il perdait une mise en jeu d’un côté de glace lors d’un match… Je peux te garantir que lors de la pratique suivante il prenait des mises en jeu dans ce cercle.
«Il y a des gars qui adorent le hockey comme moi et il y en a d’autres pour qui c’est une obsession. Il n’y en a pas beaucoup, mais Sidney Crosby est de ceux-là.»