La Dre Marie-Ève Cotton, psychiatre, éprouve un malaise face à tous les commentaires lus sur les réseaux sociaux. Elle explique qu’il faut éviter de spéculer sur la santé mentale du suspect.
«Les gens parlent d’une maladie mentale sans avoir l’expertise pour poser un diagnostic et sans avoir évalué la personne. Ce n’est pas avec des bribes d'informations après les premières heures d'une tragédie que l'on peut déterminer si quelqu’un a une maladie mentale ou pas.»
Elle fait aussi un parallèle avec la tragédie du Vieux Québec, où certains politiciens et citoyens s’étaient permis de parler de maladie mentale, alors que l’avocat de l’accusé n’avait même pas effleuré l’idée de demander une évaluation psychologique.