Au moment où le premier ministre canadien Justin Trudeau et le chef du Parti conservateur Pierre Poilievre ne s'entendent pas sur la façon dont on doit traiter le dossier des ingérences étrangères, on se demande si l'enquête publique - qui a été grandement demandée au cours des derniers mois - sera finalement mise de l'avant.
Écoutez le chroniqueur politique Sébastien Proulx aborder le sujet avec l'animateur Louis Lacroix vendredi matin.
«Il y a une ingérence et on la voit un peu partout poindre à l'horizon. Ce serait le fun d'avoir une commission d'enquête qui pourrait dire: "Voici la situation précise et voici les impacts que ça peut avoir sur vos gouvernements".»
Quant au chroniqueur politique, il affirme que ce type d'ingérence n'est pas limitée par le concept de souveraineté des États.
«Le défi que nous avons collectivement, aussi, c'est de ne pas mettre tout le monde dans le même panier, de vouloir viser tous et chacun sans savoir qui est intervenu vraiment de manière déplacée dans nos institutions. On parle souvent de souveraineté en termes de territoire et de géographie. Mais la réalité, c'est qu'on essaie de défendre notre bout de terrain comme on le fait quand on est propriétaire du terrain où est bâtie sa maison. Mais là, les frontières, elles ne sont pas tangibles, elles ne sont pas concrètes pour tout le monde. Mais, il y a tous les jours dans notre vie quotidienne, ce type d'ingérence et d'interférence avec nos propres activités. C'est inquiétant.»
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