Des élections se déroulent ce dimanche au Guatemala, alors que pour la première fois depuis des décennies, la gauche est en voie de reprendre le pouvoir. Le Guatemala avait élu un gouvernement de gauche en 1981, mais un coup d’État a empêché celui-ci de diriger le pays.
À la suite de ces événements, le père de Jorge Contreras, qui faisait partie de la haute direction du comité élu, a été assassiné. Dimanche, à l'émission Même le week-end, le chroniqueur raconte cette histoire qui a coûté la vie à plusieurs membres de sa famille et l'a poussé à se réfugier au Canada.
«C'est à partir du coup d'État de 1981, contre le président en fonction à ce moment-là, que tout a déboulé. Le pouvoir n'a pas été remis à la gauche.»
Il raconte que plusieurs personnes, qui étaient au sein du comité élu, disparaissaient ou étaient tuées. «Et ma famille y a vraiment passé», raconte le chroniqueur. Il souligne que plusieurs personnes ont été tuées à coups de machette et que l'un de ses cousins et l'un de ses oncles ont été tués sous les balles d'une mitraillette.
«En 1985, à la suite d'un autre coup d'État, c'est mon père et mon oncle qui ont été assassinés par deux coups de balles. C'était vraiment la folie et on a reçu des menaces de mort. Comme enfant, je comprenais que si on ne partait pas on serait tous tués», raconte Jorge Contreras.
Écoutez-le raconter comment il a tenté de venir habiter au Canada à la suite de cet évènement, mais que sa mère, sa sœur et lui ont été refusés...