Ian Laperrière a gagné le respect des amateurs et des dirigeants du monde de hockey en disputant 1083 matchs dans le circuit Bettman après avoir été un choix de septième ronde des Blues de St-Louis.
Laperrière, qui est maintenant l'entraîneur-chef des Phantoms de Lehigh Valley, le club-école des Flyers de Philadelphie, est bien placé pour parler de respect, lui qui a incarné l'ardeur au jeu et la persévérance.
À l'émission Les Amateurs de sports, on lui a demandé, quels joueurs, selon lui, incarnent le plus le respect dans la Ligue nationale de hockey?
Au micro de Mario Langlois, Ian Laperrière aborde la question du respect dans la LNH et partage son appréciation d'un espoir québécois qu'il a dirigé.
«Claude Giroux, à Philadelphie, quand il bloquait des lancers, quand il sortait de sa zone de confort pour l'équipe, il inspirait et c'est comme ça que tu gagnes le respect. Daniel Brière était pareil. [...] Chez les entraîneurs, c'est l'honnêteté. Il y a des entraîneurs qui te mentaient en pleine face et tu le savais. Chez les joueurs, ça se parle.»
Aussi au menu de l'entrevue :
- Son premier entraîneur-chef dans la LNH fut Mike Keenan: «Disons que je ne posais pas trop de questions. Il me disait: ''Fais ça et je disais oui Mike''.»
- De bons mots pour Elliot Desnoyers qu'il a dirigé dans la Ligue américaine. «C'est le jeune le plus près de la LNH dans ses détails», selon Laperrière.