Le secteur des Transports est l'un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre, mais il y a aussi un autre secteur extrêmement polluant dont on ne peut pas vraiment se passer, celui de l’alimentation.
Alors que le monde entier réalise de plus en plus l'importance de réduire nos émissions de GES pour limiter le réchauffement climatique, l’agriculture et la gestion des résidus alimentaires produisent encore davantage de CO2 que le transport de passagers au Canada.
Il est donc primordial de s’attaquer à ce secteur pour lutter contre les changements climatiques.
Écoutez la professeure associée à l’Institut national de la recherche scientifique du Québec et directrice du Centre eau terre environnement de l’INRS, Louise Hénault-Éthier, aborder avec Philippe Cantin la sélection de son équipe pour une subvention de 6,5 M$ de Génome Canada/QC afin de mettre sur pied un projet novateur pour optimiser nos déchets alimentaires et réduire les GES.
«L'idée, c'est de s'inspirer de la nature. Dans la nature, les déchets n'existent pas. Dans la nature, les résidus organiques vont être traités par des bactéries, des champignons, des insectes. Donc, dans le cadre du projet qu'on démarre, on veut s'inspirer de la nature en utilisant le compostage, les cultures de champignons et les élevages d'insectes comestibles pour recycler les sous-produits agroalimentaires, donc les déchets organiques, et les réintégrer dans la boucle alimentaire en produisant, par exemple, des insectes comestibles ou des champignons qui ont une belle teneur élevée en protéines.»