Lors du Sommet sur la fiscalité municipale à Montréal, jeudi, la mairesse de Gatineau a interpellé le ministre Lionel Carmant afin que les villes puissent miser sur davantage de ressources pour aider les personnes en situation d'itinérance. Que peuvent faire les villes et le gouvernement du Québec pour offrir des services plus adéquats?
Écoutez Dan Bigras, auteur-compositeur-interprète qui a été associé au Refuge des Jeunes de Montréal pendant 30 ans, ainsi que Annie Savage, directrice générale du Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal.
«C’est en train de s’aggraver, comme c’est le cas depuis déjà une trentaine d’années. […] Comment arrêter de fabriquer des itinérants? Il y a la santé mentale, mais ce n’est pas tout. […] Tant que les gens ne payeront pas leurs impôts, tant qu’il existera des paradis fiscaux, tant que des gens se mettront des milliards $ dans les poches sans participer à la société, ces problèmes vont continuer.»
«Ce ton d’indignation est le seul [qui est acceptable]. Le milieu communautaire travaille avec des gougounes dans la neige! Il est une alternative, un complément. Il est là pour faire de la prévention. C’est sur cela qu’on devrait se concentrer. Cependant, on constate une dégradation sur le terrain...»