La «réduflation» pourrait devenir une priorité pour le ministre François-Philippe Champagne, afin de réduire l’inflation alimentaire et, dans ce cadre, on verra sous peu ce que les grands joueurs de l’industrie de l’alimentation canadienne proposeront.
Le ministre leur a laissé jusqu’à l’Action de grâce pour présenter un plan afin d'aider les consommateurs qui peinent à boucler leur budget.
Jeudi matin, Paul Arcand demandait à l'expert Sylvain Charlebois si un gel de prix pouvait être dans les cartes des grands joueurs alimentaires.
«Je ne pense pas que ça va arriver. Justement, hier soir, je rencontrais des entreprises dans le domaine agroalimentaire ici à Montréal, et les pressions sont véritables. Les coûts ont augmenté énormément. On s'attend à une baisse du taux d'inflation alimentaire, ça c'est certain. Et c'est ce qui arrive présentement. On s'attend à terminer l'année à peu près à 5 %. Mais pour ce qui est de la baisse de prix, on pourrait voir des baisses de prix pour certains produits comme le café, la farine. Mais pour le panier d'épicerie, on ne s'attend pas à une baisse.»