À l'occasion de la commission Normandeau-Ferrandez jeudi, Nathalie et Luc se sont positionnés sur la question à savoir si le Québec peut rattraper le niveau de vie de l'Ontario.
Pour l'ex vice-première ministre, il sera possible de le faire éventuellement, mais pas tout de suite.
«Le Conseil du patronat du Québec propose au premier ministre une feuille de route qui n'est pas étrangère à ce que le premier ministre a déjà dit pour qu'on puisse effectivement diminuer notre écart de richesse et augmenter notre pouvoir et augmenter notre niveau de vie. Mais si on pose ce débat-là sous l'angle en disant aux Québécois: "Vous allez devoir travailler un plus grand nombre d'heures par semaine"... Oubliez ça! On a perdu la bataille.»
Elle estime toutefois que s'il faut travailler un plus grand nombre d'heures pour y arriver, les Québécois n'embarqueront jamais dans le projet.
Pour Luc Ferrandez, il trouve que les arguments du Conseil du patronat qui sont mis de l'avant ne sont que des demi-vérités...
«Quand tu prends l'ensemble des Québécois qui paient de l'impôt, on paie une moyenne de 11,1 % d'impôts au fédéral provincial, c'est 11,4 en Ontario.»
Il rappelle que depuis 2017, il y a eu beaucoup d'efforts des Libéraux pour abaisser le fardeau d'imposition.
Luc explique aussi que le coût de la vie est plus cher en Ontario et que les Québécois, malgré un revenu moins élevé, arrivent à en mettre davantage de côté. Ces données confirment que le Conseil du patronat rate ses constats.