Une grande attaque contre Israël a été déployée, samedi matin, en provenance de la bande de Gaza, un évènement dont le bilan préliminaire fait état de dizaines de morts et de centaines de blessés.
Rachad Antonius, ancien professeur de l’UQAM, spécialiste du Proche-Orient, brosse le portrait de la situation et de son contexte, samedi, au micro de Jérémie Rainville.
Alors que les médias parlent d'une attaque-surprise, le spécialiste explique qu'il était possible de s'attendre à un tel évènement.
Cette attaque était d'abord prévisible en raison notamment du contexte des derniers mois qui était très difficile pour les Palestiniens.
«Depuis le début de l'année, il y a eu près de 200 Palestiniens tués par l'armée israélienne ou bien par les colons et plusieurs dizaines de milliers de maisons détruites. Donc la politique d'occupation et de destruction de maisons palestiniennes, elle est mise en œuvre toutes les semaines», souligne Rachad Antonius.
«Ils veulent donc attirer l'attention sur la situation et d'autre part, ils veulent montrer à leurs bases sociales qu'ils font quelque chose», explique-t-il.
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