Coups de feu près d’écoles juives, débordement entre étudiants à l'Université de Concordia et menaces contre le recteur de l’UQAM: ces nombreux évènements montrent la hausse des tensions au Québec entourant le conflit entre Israël et le Hamas.
Dans un tel contexte, comment prévenir et limiter la radicalisation, et ce, des deux côtés? Ghayda Hassan, professeure de psychologie à l’UQAM spécialisée sur les discours haineux et la prévention de la radicalisation, aborde la question samedi avec Jérémie Rainville à l'émission Même le week-end.
Il s'agit d'un conflit «qui vient chercher les gens dans leur plus profond en termes d'identité, en termes d'émotions». Dans ce contexte fort sur le plan émotif, la spécialiste souligne l'importance de laisser les gens s'exprimer.
«La colère est un moyen d'exprimer une détresse, un besoin, une souffrance. Et nos décideurs doivent écouter cette souffrance-là et donner l'espace de dialogue. Bien sûr il ne faut pas donner lieu à l'incitation à la haine. Donc aujourd'hui, on a besoin que tous nos leaders, et les parents aient vraiment un discours nuancé et qui se tient toujours du côté de la non-violence envers les humains, quel que soit notre groupe ethnique, notre religion.»
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