Y a-t-il un parallèle à tracer entre Juraj Slafkovsky et Valeri Nichuskin? Le chroniqueur Antoine Roussel croit que oui.
Slafkovsky et Nichuskin ont effectivement plusieurs points en commun.
Le gabarit, le fait d’avoir été repêché tôt - le Slovaque a été le premier à entendre son nom en 2022 tandis que le Russe a été le 10e joueur choisi en 2013 - et d’avoir fait le saut rapidement dans la LNH. Mais aussi d’avoir tardé à se mettre en marche.
«Si on pousse l’analyse un peu plus loin... J’ai joué avec Valeri Nichuskin à ses débuts à Dallas. Et quand je regarde Slafkovsky, je vois les mêmes affaires que je voyais avec Valeri. Un joueur énorme, avec de bonnes mains. Il est gros, costaud, mais Nichuskin à l’époque ne comprenait pas encore la game. Quand je repense à certains scénarios, je pense que Slafkovsky est peut-être un peu en avance. Valeri, ça lui a pris du temps...»
Nichuskin a effectivement pris beaucoup de temps à produire. Il a joué trois ans au Texas avant de retourner dans sa Russie natale pendant deux saisons. À son retour en Amérique, les Stars ont jeté la serviette et ont racheté son contrat. C’est finalement avec l’Avalanche que sa carrière a pris son envol.
Il a récolté 47 points en 53 matchs la saison dernière et il en a amassé neuf en 14 parties depuis le début du calendrier.