La présidente de la FTQ, Magali Picard, a-t-elle perdu sa crédibilité en partant pour Dubaï en pleine négociation?
C'est la question que pose l'animatrice Nathalie Normandeau à ses auditeurs, en compagnie de son invité, Pierre Gince, président de Mesure Média.
Son entreprise est en mesure de calculer les impacts positifs et négatifs des nouvelles dans les médias.
En ce qui concerne Magali Picard, comment son image a-t-elle été perçue depuis son voyage?
«Hier, je vous aurais répondu qu’elle termine la journée avec une réputation égratignée. Aujourd'hui, depuis ce matin, elle s'est magasiné un œil au beurre noir. Elle fait exprès», dit le spécialiste.
«Parce qu'elle dit qu'elle a entendu. Elle a entendu, mais elle n’a pas écouté la priorité. Elle peut gérer plus qu'un dossier à la fois, mais les Québécois veulent qu'elle fasse une chose. Puis là, il faut qu'elle réalise qu’elle parle au nom de la FTQ, elle est dans le Front commun, donc elle parle au nom de tous les membres du Front commun. Puis dans l'esprit des gens qui ne font pas la nuance, elle parle au nom des orthophonistes, de la FIQ et des autres syndicats, donc au nom de tous ces gens-là. Elle dit qu'elle se préoccupe aujourd'hui comme priorité des changements climatiques. S'il y a quelqu'un au Québec qui pense que la FTQ va avoir une influence sur l'extraction de pétrole dans les sables bitumineux. La réponse est non, on s'entend.»