La Commission canadienne des droits de la personne pousse-t-elle le bouchon trop loin en affirmant que la fête de Noël représente la «discrimination religieuse systémique».
Écoutez les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez discuter de la Commission canadienne des droits de la personne.
«Je trouve ça franchement triste parce que dans ce rapport, il y a d'autres données fort intéressantes, entre autres sur les crimes commis au nom de la religion au Canada. Mais tout ça est évacué avec ces quelques lignes», lance d'emblée Nathalie Normandeau.
«C'est comme si les commissaires qui se sont positionnés sur cet enjeu-là s'apparentaient à des ayatollahs de la rectitude politique.»
«La raison pour laquelle ils sont si radicaux, c'est qu'ils ont été poursuivis. Ils se sont poursuivis eux-mêmes. Les employés racisés au sein de la Commission ont poursuivi la Commission en disant: "Il n'y a pas de progression suffisante des employés racisées, autochtones et autochtones." Le secrétaire du Conseil du Trésor leur a donné raison, si bien que maintenant, la Commission marche tout le temps sur des oeufs», illustre Luc Ferrandez.