La docteure Julie St-Pierre, qui est spécialisée dans les enjeux d’obésité chez les jeunes, revient tout juste d’une rencontre de travail à Washington au National Institute of Health.
Le sujet au cœur de cette rencontre concerne les nouveaux médicaments pour traiter l’obésité, dont l’Ozempic, chez les mineurs.
Une situation alarmante qu’on doit étudier ici avant que le fléau ne nous rattrape, selon la pédiatre.
Écoutez Dre Julie St-Pierre, pédiatre, spécialiste en obésité et professeure agrégée de pédiatrie à l'université McGill, au micro de l’animateur Patrick Lagacé.
Selon ce qu’elle rapporte de cette rencontre, c’est qu’il serait possible d’en prescrire aux adolescents.
«On est arrivé à un consensus, finalement, qu'il y avait plus de désavantage si on ne prescrit pas la médication que si on la prescrit. Donc, en termes de suicides, en termes d'anxiété, de pleins de complications, de dépression, de troubles alimentaires, ce qu'on se rend compte des études, c'est que, quand on fait un consensus de tout ça, il y a plus d'effets négatifs de ne rien faire que d'aller vers une médication.»