Près de 30 ans après les évènements, Réal Courtemanche est accusé du meurtre prémédité de la jeune Marie-Chantale Desjardins.
La chroniqueuse Bénédicte Lebel fait part des développements de cette cause, mercredi, au micro de Louis Lacroix.
«Et l'homme de 61 ans qui est accusé a tout un passé criminel. Jamais il n'a regardé dans la salle où étaient assis les proches de Marie-Chantale. Tout ce qu'il s'est contenté de dire c'est : non coupable. La famille a préféré ne pas commenter.»
La chroniqueuse raconte également les évènements survenus 30 ans plus tôt, quelques heures avant le décès de la fillette de dix ans.
«Le 16 juillet 1994, la mère de Marie-Chantale Desjardins rapporte sa disparition à la police de Sainte-Thérèse. Il y a des témoins qui l'aperçoivent à un casse-croûte de Sainte-Thérèse et c'est la dernière fois qu'elle est vue vivante. Pendant quatre jours, aucune nouvelle. Et là, ça tombe, son corps est retrouvé le 20 juillet dans le boisé situé derrière le centre commercial Place Rosemère. L'autopsie permet de déterminer qu'elle a été étranglée. On pense aussi à une possible agression sexuelle.»