Entre 20 et 25 patients voient leurs traitements contre le cancer annulés ou reportés chaque jour en raison de la grève des technologues en radio-oncologie.
Le débrayage est venu fragiliser un système qui souffrait déjà de plusieurs lacunes, reconnaît Laura Masucci, présidente de l’Association des radio-oncologues du Québec.
«Les technologues en radio-oncologie, ce sont eux qui administrent les traitements de radiothérapie. Donc, c'est sûr que la grève, plus récemment, c'est comme la goutte qui a fait déborder le vase», dit-elle.
«Mais je vous dirais que ça fait un bon 18 mois, sinon plus, que nos équipes tentent de maintenir le réseau dans pratiquement tous les services de radio-oncologie où on a une pénurie de technologues en radiologie qui s'aggrave de plus en plus.»