Le plus jeune maire de l'histoire de Laval est à la moitié de son premier mandat et il a de grandes aspirations pour redorer l’image de la troisième plus grande ville au Québec entachée par des années de corruption.
Repenser la place de l’auto, revenir aux racines agricoles lavalloises et la protection de l’environnement sont au cœur de ses priorités.
Écoutez Stéphane Boyer, maire de Laval, parler avec Patrick Lagacé du retour aux racines agricoles, de la violence armée et de la crise du logement.
Ensemble, ils discutent entre autres du déneigement et du déglaçage, en cette journée de verglas.
«On pourrait déneiger deux fois plus vite toutes les rues, tous les trottoirs, mais il faudrait aussi deux fois plus de machinerie, deux fois plus d'employés, dit le maire. Présentement à Laval, on a 500 cols bleus qui déneigent la ville. Donc, si on veut réduire de moitié le temps, il en faudrait peut-être 700 ou 800. Tu fais quoi avec toutes ces employés-là une fois que t'as fini les opérations?»
«Même chose pour la machinerie. Ce sont souvent des machines qui coûtent plusieurs centaines de milliers de dollars. On peut en acheter deux fois plus, mais ils vont rester aussi très longtemps dans le garage, stationnés. Donc c'est un équilibre entre: essayer d'être rapide et essayer aussi de bien gérer l'argent public.»
Il est aussi question dans cet entretien de la place de l’auto dans la ville, d’environnement et de violence armée sur le territoire…