Le plus gros bateau de croisière du monde, le Icon of the Seas, quitte le port pour la première fois ce samedi. Le mastodonte peut accueillir 5600 passagers et 2300 membres d’équipage en plus des innombrables activités que l'on peut y retrouver.
Le départ de cet énorme bateau se fait dans la foulée de la reprise des croisières après des années de pandémie, un mode de tourisme toujours aussi populaire malgré les impacts sur l'environnement. C'est ce qu'explique Luc Renaud, géographe et professeur associé au département d'études urbaines et touristiques de l'UQAM, samedi, à l'émission Même le week-end.
«Aussitôt que ça s'est ouvert, ils se sont lancés.Si les gens aiment ça, aller sur un bateau de croisière, ils ont du plaisir à le faire. Ben c'est comme dans les tout inclus, ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Le problème c'est que ça a des impacts environnementaux, mais aussi des impacts sociaux, dont on ne parle pas souvent, pour les destinations qui reçoivent ces bateaux-là», souligne-t-il.
Écoutez-le expliquer comment les compagnies de croisières se cachent derrière l'écoblanchiment...