L’écriture manuscrite apparaît comme un meilleur outil pour comprendre et retenir de nouvelles informations dans une récente étude de l’Université norvégienne des sciences et des technologies. A-t-on abandonné trop vite l’écriture à la main?
C'est la question sur laquelle se penche Steve Masson, professeur à la Faculté des sciences de l'éducation de l’UQAM et directeur du Laboratoire de recherche en neuroéducation, samedi, à l'émission Même le week-end.
Selon le spécialiste, il faut faire preuve d'une certaine prudence avant de clamer, hors de tout doute, la supériorité du crayon.
«La thématique de l'étude est particulièrement intéressante. Par contre, dans cette étude, il n'y a pas eu d'apprentissage. On a demandé aux gens d'écrire à plusieurs reprises un mot pendant 25 secondes, soit avec un crayon, soit avec un clavier. Ce n'est pas du tout dans un contexte d'un cours ou d'une formation. Donc c'est difficile de tirer des conclusions définitives à partir de cette étude-là.»
Écoutez-le discuter de nombreux autres facteurs qui seraient à considérer pour véritablement comparer le crayon au clavier dans un contexte d'apprentissage...