Le gouvernement du Québec a présenté les détails des conventions collectives en éducation. Doit-on se réjouir du résultat?
Voilà la question sur laquelle se penchent les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, lundi matin, au micro de Louis Lacroix.
«J'ai envie de vous dire que chaque investissement en éducation qui permet d'e donner une bouffée d'oxygène au réseau public est une avancée.»
Nathalie souligne que l'exercice de dimanche visait à reprendre le contrôle du message en faisant état des avancées dans le secteur de l'éducation.
De son côté, Luc Ferrandez estime que le gouvernement n'avait pas le choix de remettre le débat à l'avant-plan, car les investissements massifs qui vont repousser le retour à l'équilibre budgétaire dans le temps, ont pratiquement passé inaperçus et pourraient à terme nuire à l'image du gouvernement si on ne recadre pas la question.
«Les syndicats étaient prêts à avoir moins. Donc, ils ont mis le paquet parce qu'ils voulaient que ça se termine cette grève-là. Je suis dubitatif.»
Il souligne que dans tous les domaines où on a augmenté les salaires pour essayer de modifier, de changer des éléments de structure qui ne fonctionnent pas, sans s'attaquer aux réelles causes du problème, on n'y est pas parvenu.