L’État israélien serait responsable d’un bain de sang: des soldats ont ouvert le feu sur une foule de Palestiniens affamés qui se sont précipités vers un convoi humanitaire pour obtenir de la nourriture.
Les militaires ont considéré que les civils s’approchaient de trop près des chars d’assaut.
Selon le Hamas, 112 morts et 760 blessés ont été engendrés lors ce terrible événement.
Le Hamas accuse donc le gouvernement israélien d’avoir perpétré un massacre en tirant sur des civils palestiniens.
Écoutez François Audet, professeur à l’UQAM et directeur de l’Institut d’études internationales de Montréal, à l’émission de Luc Ferrandez, vendredi.
«D’entrée de jeu, il faut comprendre que pour la population palestinienne, Israël est hostile. L’État est l’envahisseur de leur territoire. Quand l’armée affame les civils depuis plusieurs mois et qu’elle arrive finalement avec de la nourriture, faut-il se surprendre que des milliers de personnes se mettent, pour leur vie, à aller chercher les caisses présentées par les militaires ? La communauté d’experts et de chercheurs est complètement abasourdie par ce scénario. Voilà pourquoi des organisations neutres s’occupent notamment de la livraison de l’aide… Clairement, c’est un crime. Et c’est une grande maladresse, de la négligence, de la part de l’armée israélienne.»