C’est la Journée internationale des droits des femmes. Peut-on se dire féministe sans subir de jugement en 2024 ? Doit-on encore célébrer durant ce jour dédié à la condition féminine?
À l’émission de Nathalie Normandeau, vendredi, écoutez Marie-Claude Lavallée, animatrice, et Éléonore Turcotte, journaliste à la recherche.
«On est obligés de célébrer un peu. Ç’a quand même évolué au Québec en quelques décennies. Il y a eu une évolution extrêmement rapide par rapport à 100 ans. Cela dit, ça ne va pas nécessairement bien à l’extérieur du Canada.»
«Je pense que c'est vraiment important de souligner cette Journée internationale, pas juste pour ce qui reste à faire, mais aussi pour tout ce qui a été fait. Dans les dernières années, je trouve qu’il y a eu beaucoup de contrecoups envers le féminisme. Je pense à Andrew Tate, à l'avortement aux États-Unis, à la violence conjugale… Ça ne va pas super bien. Je crois que les Canadiennes sont un peu chanceuses. Mais, à travers le monde, ce n’est pas beau partout.»