La pénurie de psychologues dans le réseau est de plus en plus importante. Afin de contrer ce manque, Hélène David, ancienne ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, recommandait dans un rapport que soit augmenté le nombre d'admissions en psychologie. Les universités hésitent maintenant à engager des enseignants, de crainte que le financement ne soit pas récurrent.
Écoutez la Dre Christine Grou, présidente de l’Ordre des psychologues du Québec, au micro de Luc Ferrandez.
«Pour augmenter les cohortes d'étudiants dans les universités, il faut augmenter le nombre de professeurs qui vont enseigner à ces étudiant-là», dit Dre Christine Grou.
«Ça prend des espaces pour les mettre. Puis il faut aussi augmenter le nombre de superviseurs d'internat clinique qui se fait généralement dans le réseau public de la santé. Alors, c'est sûr que c'est très souhaitable d'avoir plus de cohortes, plus d'étudiants, mais c'était clair que ça prenait des ressources pérennes pour être capable de les former. Et l'enjeu est là. C'est-à-dire que puis les universités ont probablement développé des moyens à géométrie variable. Le problème, c'est qu'il faut financer les gens qui vont former ces étudiants-là.»