Depuis le 15 mars, les automobilistes peuvent changer leurs pneus d'hiver pour les pneus d'été. Or, l'arrivée hâtive du printemps à Montréal et dans d'autres régions est aussi synonyme d'une présence accrue d'animaux sur la route et de création de nids-de-poule.
Écoutez Gilles Payer au micro d'Élisabeth Crête discuter des conséquences du dégel prématuré que connaissent les routes du Québec.
«Des routes sont 30 à 70 % plus fragiles. Ce n'est pas tellement la surface de la route qu'il faut protéger, c'est la fondation en dessous parce que l'eau descend dans le sol. On ne peut pas empêcher ça. Et là, gel et dégel, la route est un petit peu plus molle. C'est pour ça qu'on demande aux camionneurs et à l'industrie de réduire ses charges le plus possible. Mais évidemment, ça veut dire aussi qu'il y a des réparations de nids-de-poule.»