En raison de son arrivée à l'émission matinale au 98.5 FM au mois d'août, Patrick Lagacé a quitté son poste de coanimateur à l'émission Deux hommes en or et Rosalie, à Télé-Québec.
Qui lui succèdera? Ricardo Larrivée, l'animateur et entrepreneur qui vient en parler avec toute l'équipe du Québec maintenant.
Quel sera son principal défi? Laissez parler les autres? lui a demandé Catherine Beauchamp.
«Ça, ça va être le vrai défi. Et c'est la première chose que ma femme m'a dit: ''Ça va être super, tu vas être obligé de te taire.'' Mais il y a quelque chose que je trouve beau dans tout ça. Toute ma vie et encore pour tout le temps, moi, la cuisine, c'est ce que je suis profondément et c'est ce que je fais.
«Mais pourquoi je cuisinais? C'était pas tant pour les recettes. C'est pour l'occasion d'amener des gens autour de la table, que tu sois à l'école avec tes amis pis ton lunch, ou que tu reçoives tes enfants. Peu importe l'occasion... Le moment est toujours privilégié. Et bien longtemps avant de savoir qu'un jour j'aurais ce privilège-là d'appeler Patrick, patron, cette émission-là, c'est un peu comme un repas, pas de bouffe. C'est à dire que c'est des gens autour de la table qui discutent, qui jasent, qui sont curieux. C'est pas un tribunal, c'est un endroit qui est amusant, éducatif, puis, c'est ça la cuisine. C'est ça manger avec ta famille, puis tes amis. Alors moi je me voyais dans ça, ça ne m'a pas pris trois mois-là. Moi, j'ai juste demandé à parler à Patrick, à Rosalie, puis à Jean-Philippe (Wautier). Je voulais, je voulais l'entendre de leur bouche.»
Et c'est Patrick Lagacé qui voulait Ricardo.
«Moi je voulais que ce soit Ricardo, assure Lagacé. Puis là, les gens disaient... ''Hein? Ricardo?'' Je disais: ''Je sais qu'il y a pas animé des talk show, mais il pose des questions dans ses show de cuisine. C'est une bête de communication, il écoute, c'est un naturel.'' Et à chaque fois que Ricardo vient, que ce soit ici, à la radio, ou qu'il est venu à Deux hommes en or, moi, j'ai toujours été soufflé par son magnétisme. J'ai dit: ''C'est le gars que ça nous prend.''