Le ministre de la Santé Christian Dubé est actuellement en négociations avec les médecins omnipraticiens concernant une prime et l'accès aux soins.
Est-ce que 900 000 Québécois seraient à risque de ne pas avoir accès à leur médecin?
«Je veux faire rassurer les Québécois que le GAP est là pour rester. Le fameux guichet qu'on a mis en place, qui n'est pas parfait encore, mais qui s'améliore à tous les jours. Il y a 900 000 Québécois qui ont goûté au fait, qu'il y a quelques années, ils ne savaient pas où appeler. Il n'y avait pas de services. Ils ont été capables d'avoir un contact avec un professionnel. On avait prévu il y a deux ans que cette entente-là finissait en mai 2024. Ce n'est pas une surprise pour personne.»
«On a maintenant des données sur ce qui est arrivé au cours des deux dernières années. Il est tout à fait normal que le gouvernement dise: est-ce qu'il y a des modifications à faire? La réponse est oui. Le système est loin d'être parfait. Alors donc, moi je regarde ça comme n'importe quel autre dossier. Je m'assois avec la FMOQ, puis, on peut en parler pour discuter? Mais pas sur la place publique, parce que les Québécois, la dernière chose qu'ils ont besoin de se faire dire, c'est quelque chose qui commence à bien fonctionner, devrait être arrêté. Ce n'est pas ça l'objectif.»
En dépit des imperfections, le ministre soutient qu'il y a de l'amélioration.
«Depuis trois mois, au fur et à mesure que le GAP s'améliore, il s'est réduit de moitié. J'ai publié sur les réseaux sociaux cette semaine pour expliquer ça. Ce que je suis en train de vous dire, c'est que là, avant de renégocier une nouvelle entente, une nouvelle mouture du GAP, j'ai besoin d'avoir des données. Je les ai maintenant.»
«Je vais être très clair. Il y a seulement 10 % des personnes, 10 % qui passent par le GAP, qui ne sont pas capables d'avoir un rendez-vous dans un délai raisonnable. C'est beaucoup de monde, mais on a quand même réglé 90 % depuis deux ans. Ce 10 %, c'est sur ça que je travaille et c'est pour ça que je dis si par exemple des médecins ont été payés pour prendre des gens en charge mais qu'ils ont pas vu, on n'a pas atteint notre objectif sur le 10 % qui manque.»
Qu'est-ce qu'un délai raisonnable pour le gouvernement, avant que l'État ne paie la chirurgie au privé?
«Je vous dirais que ça va être trois mois, six mois ou neuf mois dépendamment de la gravité.»
Par ailleurs, le ministre confirme qu'il a choisi son ou sa Top Gun de la santé.. sans dévoiler son identité.
On écoute Christian Dubé...