Alors que la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu est l'une des municipalités au Québec qui possède le moins de boisés sur son territoire, Geneviève Pettersen nous apprenait jeudi qu'une école allait être construite sur un terrain boisé d'une superficie de 20 000 mètres carrés. Cette décision sème la controverse, car de nombreuses espèces en voie d'extinction y sont présentes.
Écoutez Andrée Bouchard, mairesse de Saint-Jean-sur-Richelieu sur la décision polarisante de construire une école sur une partie d'un boisé.
«Ce que je veux dire, je le sais, que ce n'est pas le terrain idéal, mais c'est le terrain optimal. Ce qu'on a fait, c'est qu'on a demandé évidemment à nos experts de contenus, à nos ingénieurs en urbanisme, les gens d'environnement, d'avoir une vision 360 sur les terrains qui restaient à l'est de l'autoroute 35 et qui pouvaient accommoder le centre de services scolaires pour environ 20 000 mètres carrés. Puis, on a commencé à 15 000 mètres carrés parce qu'on a des terrains qui ont été évalués puis qui n'avaient pas tout à fait 20 000 mètres carrés».