À l'occasion de sa chronique mardi matin au micro de Paul Arcand, écoutez Pierre-Yves McSween aborder avec Paul Arcand «la logique de Gilbert Rozon», alors que le conflit sur les millions à lui verser et la gestion d’Evenko et ICM Partners se réglera finalement dans un processus légal.
Il explique que la faute se partage entre tous les acteurs, par contre, il a certains commentaires à faire après avoir consulté la lettre ouverte qu'a publiée Rozon dans La Presse mardi matin.
«Ce qui me fait rire dans tout ça, c'est de dire qu'on avait juste 20 % de subvention au lieu de 50 % comme les autres festivals. Mais c'est parce que c'était payant aussi parce que tu faisais de l'argent puis de la synergie. Le festival Juste pour rire qui te permet de vendre une opération 65 M$, même si tu as des dépenses liées à ça [...] Il n'en demeure pas moins que tu as vendu une business à profit qui était financée à même les fonds publics. [...] Tant mieux pour toi, t'es parti avec le "cash", mais on va se le dire, à la base, c'est supposé être un festival à but non lucratif qui a une activité privée autour et qui en profite. [...] C'est peut-être aussi la question à se poser: "Est-ce que le privé devrait être partenaire du gouvernement à un moment donné aussi dans les profits?"»
Autre sujet traité:
- Comment minimiser un gros gain en capital sur la vente d’un immeuble pour contourner la mesure du gouvernement Trudeau?
«Un auditeur m’écrit: "Bonjour, serait-il légal de vendre 50% d’un immeuble le 31 décembre et l’autre moitié le lendemain?"»