Depuis les 10 dernières années, les experts de la santé sont bombardés par des gens convaincus de souffrir d'un trouble quelconque, comme le déficit de l'attention ou le spectre de l'autisme, et souhaitent obtenir un diagnostic officiel. Parfois, ils ont réellement l'une de ces étiquettes, mais souvent… ils n’ont rien. C'est ce que révélait cette semaine un reportage du magazine L'actualité.
Pourquoi de plus en plus d'adultes consultent-ils pour obtenir un diagnostic? La neuropsychologue et présidente de l’Ordre des psychologues du Québec, Christine Grou, aborde le sujet, samedi, au micro d'Élisabeth Crête.
«Je pense que les gens consultent de plus en plus parce qu'ils en entendent de plus en plus parler et c'est de plus en plus connu effectivement. Et oui, on a de meilleurs outils pour diagnostiquer. Mais aussi, recevoir un diagnostic, ça les rassure, ça les conforte, et souvent, ça répare un peu leur estime de soi.»
Écoutez-la expliquer pourquoi parfois il arrive que des professionnels arrivent à des conclusions différentes concernant un même patient...