Depuis quelques jours, un campement propalestinien a été érigé sur le campus de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), qui est situé proche du Complexe des sciences Pierre-Dansereau au centre-ville.
Or, l'université montréalaise ne peut satisfaire les principales demandes des manifestants puisque l'UQAM indique n’avoir aucun lien avec Israël.
Pendant ce temps, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) enquête sur des vols d’équipements de construction commis tout près du campement. Le matériel volé, notamment des clôtures, pourrait avoir servi aux campeurs.
Écoutez Stéphane Pallage, recteur de l’Université du Québec à Montréal, au micro de Paul Arcand, faire le point sur les demandes des manifestants qui se sont établis sur le terrain de l'université montréalaise.
«Ils veulent le retrait de l'injonction à l'Université McGill. Vous comprenez que l'UQAM a très peu d'emprise là-dessus. Ils veulent que le gouvernement du Québec ferme son bureau à Tel Aviv. Ça n'est pas vraiment du ressort de l'UQAM de se prononcer à ce sujet. Troisième chose: ce sont les liens économiques et académiques avec Israël. Nous n'avons en ce moment pas de lien académique avec Israël. Mais la question se pose évidemment si nous en avions, est-ce que nous les romprions? Je pense que les universités israéliennes sont des lieux de paix, tout comme les universités québécoises. C'est aussi des lieux de débats et peut-être même parfois de contestation. Je pense qu'affaiblir les universités israéliennes, c'est renforcer ceux qui ne veulent pas une opposition à la guerre.»