L’attente du verdict de son procès pour malversation n’a pas empêché Donald Trump de multiplier les frasques à l’extérieur de la salle de cours.
Après avoir affirmé dans les dernières semaines qu’il ne s’engageait pas à reconnaître les résultats de l’élection, l’ex-président a affirmé samedi devant les militants hostiles du parti libertarien qu’il s’engageait à libérer le fondateur d’un site web de vente de drogue en ligne.
Au micro de Paul Arcand, lundi matin, écoutez le fondateur de la Chaire Raoul-Dandurand et président de l'Observatoire sur les États-Unis, Charles-Philippe David, aborder la campagne électorale américaine qui se met en place et l'impact du procès criminel que subit actuellement Donald Trump.
«Il y a une portion non négligeable des électrices et électeurs républicains qui hésitent à voter pour Donald Trump s'il était inculpé et condamné par le procès à New York. Et ça pourrait se passer aussi tôt que vers la fin de la semaine.»
Il explique que la différence entre un premier mandat et un deuxième mandat potentiel de Trump serait que l'on connaît maintenant très bien le pouvoir qu'il pourrait utiliser.
On aborde aussi les deux crises actuelles qui affectent grandement la fin du mandat de Joe Biden actuellement, alors que celui-ci se retrouve à moins de 40% de taux d'appui.
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