La Cour supérieure du Québec a autorisé une injonction provisoire demandée par l'Université du Québec à Montréal (UQAM) pour rendre le campement de manifestants propalestiniens plus sécuritaire.
Elle a par ailleurs ordonné aux responsables du campement de libérer un espace pour les sorties de secours.
Les manifestants, qui soutiennent les Palestiniens et demandent la coupure des liens académiques avec Israël, doivent encore voter pour décider s'ils respecteront l'injonction.
Écoutez les interventions du journaliste de Cogeco Nouvelles, Philippe Bonneville et du recteur de l'UQAM, Stéphane Pallage.
Ce dernier affirme qu'il respecte le droit de manifester, mais il insiste sur le respect des règles de sécurité.
«Il n'y a pas une urgence qui nécessite le démantèlement du camp. Par contre, il y a des problèmes de sécurité qui eux, sont urgents. Je pense que l'UQAM, comme la plupart des universités, respecte le droit de manifester. Personnellement, je ne manifesterais pas de cette façon. Je pense qu'il y a d'autres façons de le faire, mais je respecte le choix des campeurs. Par contre, s'ils veulent le faire de cette façon, il faut qu'ils respectent un certain nombre de règles minimales.»