La Ville de Montréal a annoncé mardi son intention d'accorder les permis de construire en moins de 120 jours pour les projets sans dérogation.
Écoutez le chroniqueur politique Jonathan Trudeau réagir au micro de Paul Arcand, mercredi.
La cible sera atteinte par la standardisation des méthodes, selon l'administration de Valérie Plante. Par contre, pour les projets qui doivent obtenir une dérogation, de zonage par exemple, il n'y a pas de cible.
«Selon ce que j'ai compris des développeurs à qui j'ai parlé, ce qui est le véritable chemin de croix, c'est tout le travail à faire avant de déposer une demande de permis. C'est là que ça fait en sorte que ça peut prendre, me dit-on, de 2 à 4 ans avant de démarrer un gros projet.»
«Certains me disent que, contrairement à ce qu'on peut penser, c'était encore plus ardu sous l'administration Coderre que sous l'administration Plante. Mais, on me disait que le gros problème, ce n'est pas tant la bureaucratie montréalaise, c'est davantage le cadre réglementaire fixé par les lois québécoises. En clair, au Québec, quand tu dois demander des dérogations, aussi mineures soient-elles, il faut que tu te soumettes aux consultations populaires en vertu de la Loi sur les référendums dans les villes. Et c'est là que ça devient encore plus compliqué, parce qu'il y a un phénomène du ''pas dans ma cour'' qui est très fort.»
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