Journaliste à Rad, Pascale Harrison-Julien aborde la question de l'accès à l'avortement au Canada dans une série de balados intitulée «Avortement, un pays pas comme les autres».
Bien que l'avortement soit décriminalisé au Canada depuis 1988, Pascale Harrisson-Julien démontre que de nombreuses disparités régionales persistent en ce qui a trait à son accès.
De plus, la journaliste souligne qu'il est difficile d'avoir une interruption de grossesse après 20 semaines. Ces avortements tardifs sont rarissimes et sont sollicités principalement dans des situations où la femme est en danger.
«Ça peut être femme qui est toxicomane, qui ne sait pas qu'elle est enceinte jusqu'à très tardivement et qui a consommé tout au long de sa grossesse et qui se dit non, je vis dans la rue, ce n'est pas possible. Donc là on est peut-être justement dans l'extrême justement des conditions de vie très très difficiles. Mais l'exemple qui revenait souvent, ce sont des affaires de violence conjugale.»
La journaliste mentionne que l'annulation de l'arrêt Roe c. Wade par la Cour suprême des États-Unis a galvanisé les militants anti-avortement du Québec et du Canada.
Plus de 35 ans après avoir été décriminalisé, l'avortement sera au coeur des débats nationaux d'ici la prochaine élection fédérale.