Une lueur d’espoir se dessine à la Fondation Marie-Vincent qui soutient les enfants et les adolescents victimes de violence sexuelle et physique: les délais d’attente pour recevoir des services sont en baisse…
Afin d'en parler, l'animateur Patrick Lagacé accueille Stéphanie Gareau, la directrice générale de la Fondation Marie-Vincent.
De quelle manière la Fondation a pu réduire les délais?
«Je dirais que c'est une combinaison de la générosité des donateurs, du ministère de la Justice du Québec, mais surtout, du travail extraordinaire réalisé par nos intervenantes, nos cliniciens, qui, au quotidien, rencontrent les enfants pour leur offrir du soutien.
«La première fois que je vous ai parlé, je vous parlais de plus de 24 mois d'attente. En 2020, on avait 500 enfants qui étaient sur nos listes d'attente. Donc, il y a tout un plan d'action qui a été mis en œuvre. On a réussi à embaucher du personnel, réviser notre offre de services, on a déménagé notre centre, on a ouvert un centre à Châteauguay, bref, la combinaison de tout ça... on récolte enfin les fruits.
«Cette année, on a sorti nos données dans le fonds annuel parce que c'était notre assemblée générale annuelle et notre liste d'attente est maintenant rendue à un délai moyen de dix mois, 10 mois et demi. C'est encore trop long, mais c'est quand même une réduction de quatorze mois et pour nous, c'est extraordinaire.»
Est-ce qu'un facteur a été plus important qu'un autre dans cette réussite?
On écoute Stéphanie Gareau...