Le gouvernement fédéral souhaite lever l'obligation de déclarer la viande et le lait issus d'animaux clonés.
Bien que Santé Canada ait déclaré que ce type de produits alimentaires est tout autant salubre et nutritif que ceux issus de l’élevage traditionnel, la décision d’Ottawa inquiète les producteurs québécois.
Le directeur général de l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA), Charles-Félix Ross, était au micro d’Élisabeth Crête jeudi pour faire le point sur la situation.
Monsieur Ross craint que cette décision ait un impact sur la confiance des consommateurs, ainsi que sur le bien-être animal et les exportations.
De plus, le directeur général de l’UPA affirme que son organisation a été écartée des consultations menées par le fédéral sur le sujet.
«La confiance des consommateurs, des citoyens envers les pratiques agricoles au Canada, c'est important pour nous. […] Il faut être transparent dans ce qu'on fait et dans le cas du clonage, ça prend de la précaution.»