La crise de logement donne énormément de pain sur la planche aux travailleurs de rue. Audrey Sirois, directrice générale du Regroupement des organismes communautaires québécois pour le travail de rue (ROCQTR) et de l’Association des travailleurs et travailleuses de rue du Québec (ATTRueQ), brosse le portrait de la situation, vendredi, à l'émission Le midi.
«Parfois, c'est des gens qui ont jamais vécu de situations d'itinérance où ils ont vécu de l'itinérance qu'on appelle cachée, donc divan, divan chez des amis, chez de la famille et tout ça. Puis là, ils se ramassent sans options, ils ont épuisé leur réseau, puis ils vont se tourner par exemple vers les campements. Et là, les travailleurs de rue doivent faire un gros travail et les préparer aux réflexes de survie par exemple. Donc leurs indiquer les dynamiques du milieu, les informer qu'ils doivent se faire un peu voir de leur communauté pour pas que les gens aient peur. Les travailleurs de rue font beaucoup de prévention et d'éducation.»