Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a écrit sur X qu'il est surpris de ne pas entendre davantage la Ville de Montréal sur l’enjeu des campements propalestiniens.
En marge d'un acte de vandalisme survenu lors d'une manifestation devant l'édifice de la Caisse de dépôt et placement du Québec, il dit voir les conséquences de cette approche qu'il qualifie de passive et dit s’attendre à ce que tous les leaders politiques dénoncent les débordements et les actions d’occupation du territoire public.
Robert Beaudry, élu de Projet Montréal et responsable du dossier de l'itinérance, s'est défendu en écrivant que la Ville devait gérer «des crises sociales tous les jours».
Qu'en pense notre chroniqueuse politique, Christine St-Pierre?
«Il y a une théorie qui circule selon laquelle la mairesse Valérie Plante achèterait ainsi un peu la paix parce qu'elle consoliderait sa base. On se rappelle qu'il y aura des élections l'an prochain. Alors la mairesse, bien sûr, va avoir besoin de soutien, elle va avoir besoin d'appuis. Alors, cette théorie dit que là, ce qu'elle fait, c'est qu'elle achète la paix et solidifie sa base...»
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