Le médicament Ozempic, créé pour les diabétiques, mais rapidement mis de l’avant par des influenceurs pour comme solution efficace pour perdre du poids, est l’un des commanditaires principaux des Jeux de Paris.
Quel message envoie-t-on aux athlètes et aux téléspectateurs?
Écoutez le Dr Rémi Rabasa-Lhoret, directeur de la Clinique Diabète à l’Institut de recherches cliniques de Montréal, aborder le sujet, dimanche, au micro de Jeffrey Subranni.
«L'activité physique peut réduire le risque d'obésité, réduire les complications de l'obésité. Donc ça peut être vu d'un côté positif comme une promotion du mode de vie. Mais il y a un autre côté à la médaille pour prendre une analogie avec les Jeux. L'obésité n'est pas secondaire à l'absence d'activité physique et quelque chose pourrait émerger quand les gens regardent ce matraquage publicitaire. Tout le monde n'a pas besoin de maigrir et on n'a pas besoin forcément d'un médicament pour maigrir. Donc je suis très ambivalent et quand même agacé par le matraquage que ça représente.»