Les négociations entre les 9300 employés ferroviaires et le CPKC et le CN ont échoué déclenchant ainsi un lock-out qui affecte tout le pays depuis la nuit dernière.
Le trafic de marchandises sur les chemins de fer des deux grandes compagnies ferroviaires du pays est paralysé, et ce, pour la première fois au Canada.
Écoutez Yan Cimon, professeur titulaire au département de management à l’Université Laval, réagir à La commission.
Si le conflit se prolonge, les répercussions seraient majeures non seulement pour l'économie du pays et du continent.
Dans les circonstances, devrait-on décréter le secteur ferroviaire comme service essentiel?
«Ça, c'est une décision effectivement politique. Il faudra voir comment les politiciens verront si ça correspond ou non aux désirs des Canadiens. Mais il reste que le secteur ferroviaire est éminemment stratégique pour notre économie canadienne, mais aussi pour l'économie de l'Amérique du Nord dans son ensemble, voire même pour d'autres secteurs d'activité un peu plus mondialisés.»