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Le gouvernement veut-il avoir la FIQ à l'usure?

«Définitivement» - La présidente de la FIQ, Julie Bouchard

«Définitivement» - La présidente de la FIQ, Julie Bouchard
La présidente de la FIQ, Julie Bouchard / PC/Jacques Boissinot

Le bras de fer se poursuit dans les négociations entre le principal Syndicat des infirmières au Québec - la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) - et le gouvernement du Québec.

Le premier ministre François Legault a affirmé qu'il ne s'attendait pas à ce qu'un nouveau contrat de travail soit conclu... peut-être même la fin de l'année.


Écoutez Julie Bouchard, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), au micro de Philippe Cantin.


Pourquoi n'y a-t-il pas d'entente entre la FIQ et le gouvernement alors que tous les autres syndicats sont parvenus à une entente?

«Parce qu'on a encore, notamment, deux enjeux qui sont en discussion à la table de négociation, où c'est difficile de s'entendre. Entre autres, sur la mobilité qui est demandée par le gouvernement et tout ce qui a trait aussi à l'attraction, la rétention, la reconnaissance des professionnels en soins qui est vraiment très importante pour continuer à pouvoir donner des soins de qualité et sécuritaire à la population.»

Et pourquoi est-ce si difficile de s'entendre?

«En mars, on a eu une entente de principe qui a été rejetée massivement par les professionnels en soins en avril. Maintenant, lorsqu'on a une entente de principe qui est rejetée, évidemment, on doit aller retravailler certains enjeux où nos propres membres nous ont dit ''pour moi, c'est insuffisant.'' Il y a certaines choses là-dedans qui sont insuffisantes. Donc, on demande de retourner à la table de négociation maintenant

«Depuis avril dernier, on a fait des propositions, on a mis des solutions sur la table au gouvernement et, chaque fois, on nous dit «non» très fermement. Alors, on a encore les mêmes choses qui étaient dans l'entente de principe qui a été rejetée par les membres. Évidemment, on ne peut pas reprendre cette même entente de principe et aller la reproposer à nos propres membres. À un moment donné, on peut aimer vivre dangereusement, mais pas tant... Donc, on va on va faire notre travail correctement, comme il se doit, selon leurs besoins à elles. Alors, il y a un tour de roue qui doit être fait du gouvernement»

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