Dans le cadre de sa chronique environnement, mercredi, Jessica Leblanc discute du projet de loi C-59 adopté par le gouvernement fédéral fin juin, qui vise à lutter contre l'écoblanchiment en renforçant la loi sur la concurrence.
À l’épicerie, à la pharmacie, chez le concessionnaire, en écoutant des pubs à la télé, sur les panneaux d’autoroutes : on nous vend toute sorte de produits naturels, durables, écologiques et carboneutre.
Dans certains cas, les entreprises disent vrai, mais d’autres jouent sur les mots, exagèrent et vont jusqu'à faire des publicités carrément mensongères.
Près de 40 % des arguments verts mis de l’avant par les entreprises seraient trompeurs, selon une étude menée en 2022 par le Réseau international de protection et d’application des lois des consommateurs.
Qu'est-ce que le projet de loi C-59 vient changer?
Écoutez Jessica Leblanc présenter au micro de Philippe Cantin cette nouvelle législation qui serrera la vis aux entreprises qui pratiquent l'écoblanchiment.
«La loi [sur la concurrence] permettait de poursuivre des entreprises. Par contre, on a renversé le fardeau de la preuve avec le nouveau projet de Loi. Ce que ça veut dire, c'est qu'avant, le Bureau de la concurrence devait amasser de la preuve et prouver que l’entreprise faisait de la fausse représentation. Maintenant, l'entreprise doit prouver que ce qu'elle dit est vrai. Donc elle doit s'assurer, avant de vendre un produit, que les arguments écologiques qu'elle met de l'avant sont appuyés, qu'ils ont fait leurs devoirs finalement pour s'assurer que ce qu'ils disent est véridique et que ce n'est pas juste du marketing vert.»