Le quart-arrière des Dolphins de Miami ,Tua Tagovailoa a subi une autre commotion cérébrale, jeudi soir, lors d'un affrontement contre les Bills de Buffalo dans la NFL.
Il s'agit de sa troisième commotion cérébrale - officielle - dans la NFL, sans compter une dans les rangs collégiaux et peut-être même une de camouflée dans la NFL.
Écoutez Dave Ellemberg, neuropsychologue, spécialiste des commotions cérébrales et professeur titulaire à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal au micro de Philippe Cantin.
«Je remarque que l'impact, donc le mécanisme, le coup n'était pas si fort que ça. Mais par contre, la réponse, la commotion cérébrale, elle est quand même importante. Encore une fois, on voit que ses doigts sont crispés, on voit une hyper extension du bras droit, donc une réponse motrice qui est aussi une réponse qui n'est pas très fréquente après une commotion cérébrale qui indique peut être que la commotion est plus sévère qu'une commotion standard.»
Est-ce qu'on en fait assez au Québec dans le hockey ou le football organisé au Québec?
«Les différentes organisations sportives, je pense à Hockey Québec, je pense à Football Québec, ont mis en place des mécanismes pour réduire les risques, préparer les jeunes, que les jeunes jouent un jeu aussi plus sécuritaire, par exemple, éliminer les mises en échec, plusieurs types de mises en échec au hockey.
«Mais il n'en demeure pas moins que c'est la réalité des sports et ça devient un problème lorsqu'il y a des commotions à répétition et qu'on retourne au jeu trop rapidement, comme la dernière fois avec Tua.»