Les phénomènes météorologiques extrêmes de l’été ont engendré des réclamations d’assurance de 7,7 milliards de dollars depuis le début de l’année. C'est un record au Canada. Et 2024 n’est pas finie.
D'ailleurs, les compagnies d’assurances s'impatientent et demandent au gouvernement d’agir pour qu’on s’adapte aux changements climatiques.
Écoutez la chronique économique de Marie-Eve Fournier qui discute avec l'animateur Patrick Lagacé des coûts très élevés des dommages causés soudainement par les intempéries aux infrastructures et aux édifices.
«L'été 2024 a coûté 7,7 milliards de dollars aux assureurs. Et ça, c'est plus que les années 2022 et 2023 réunies, qui étaient deux années particulièrement coûteuses. Ça a été deux des pires années depuis les années 1990. Historiquement, une année normale coûte aux assureurs autour de 700 millions$ en réclamation. [...] Le bureau d'assurance du Canada perd un peu patience. Il dit dans un communiqué diffusé mardi que [les gouvernements] au pays n'en font pas assez...»