Il va sans dire que l’école publique au Québec a grandement besoin d’amour: pénurie de main-d’œuvre, écoles qui tombent en lambeaux, inégalités croissantes face à l’école privée (système à trois vitesses)….
Pourquoi, dans ce contexte-là, un parent choisirait l’école publique pour son enfant? Comment redorer l’image de l’école publique au Québec?
Écoutez l'animateur Philippe Cantin en parler avec Simon Boulerice, auteur, comédien et porte-parole de la Semaine pour l’école publique.
«Je le dis souvent, je suis le fruit moi-même de l'école publique. C'est-à-dire que j'ai grandi dans une petite ville où il y avait l'école publique. J'étais là au primaire, au secondaire et j'ai des enseignants qui ont jalonné mon parcours, qui m'ont donné un élan infini. Et ces professeurs là, je les ai portés toute ma vie dans mon cœur, et donc, je les ai associés évidemment à l'école publique, qui est un lieu de la mixité sociale.»