Le gouvernement du Québec pilote une réforme qui suscite beaucoup de controverse. Depuis lundi, des victimes d’actes criminels qui recevaient des prestations d'indemnisation provenant de l’Indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) devront dorénavant avoir l'attestation d'un médecin qui prouve qu'elles ne peuvent pas retourner au travail, par exemple.
Jusqu’à 1700 personnes verront leurs prestations sous le nouveau régime mis en place par le gouvernement, qui a élargi l’accès à cette aide financière, mais qui, en même temps, en limite maintenant la durée à trois ans dans plusieurs cas.
Le régime de l'IVAC n'avait pas été touché depuis 30 ans.
43 nouvelles infractions ont été ajoutées dans cette réforme, telles que le leurre d'enfants sur internet.
Écoutez à ce sujet les explications du ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, à l'émission Lagacé le matin.
«Je me suis assuré qu'il y a un maximum de victimes qui soient couvertes. Auparavant, les parents qui avaient leur enfant assassiné recevaient aucune aide, aucune indemnité. Maintenant, ce sont des personnes qui sont considérées comme des victimes. Les crimes à l'étranger désormais sont couverts. On a aboli le délai de prescription en matière de violence sexuelle et de violence conjugale. Il y a des centaines de femmes qui n'avaient pas le droit à l'aide financière et qu'au cours des dernières années, elles l'ont eu. Alors, la réforme globale, on a mis énormément d'argent...»
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